Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idée de la
mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser à autre chose.
mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser à autre chose.
CHAPITRE2
De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation
à mort. Il relate les circonstances de son procès et sa réaction au verdict
fatal.
CHAPITRE3
Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses
dan,s cette vie où tous les hommes sont des condamnés en sursis. Peu importe ce
qui lui arrive.
CHAPITRE4
Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse
prison.
CHAPITRE5
Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer
ses conditions de prisonnier grâce à sa docilité et à quelques mots de latin.
Il nous parle ensuite de l’argot pratiqué en prison.
CHAPITRE6
Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se
mettre à écrire. D’abord, pour lui-même pour se distraire et oublier ses
angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient moins
légères quand il s’agit de condamner quelqu’un à mort. C’est sa contribution à
lui pour abolir la peine capitale.
CHAPITRE7
Le narrateur se demande quel intérêt peut-il tirer en sauvant d’autre têtes
alors qu’il ne peut sauver la sienne.
CHAPITRE8
Le jeune condamné compte le temps qui lui reste à vivre. Six semaines dont
il a déjà passé cinq ou même six. Il ne lui reste presque rien.
CHAPITRE9
Notre prisonnier vient de faire son testament. Il
pense aux personnes qu’il laisse derrière lui : sa mère, se femme et sa petite
fille. C’est pour cette dernière qu’il s’inquiète le plus.
CHAPITRE10
Le condamné nous décrit son cachot qui n’a même pas
de fenêtres. Il décrit aussi le long corridor longé par des cachots réservés
aux forçats alors que les trois premiers cabanons sont réservés aux condamné à
la peine capitale.
CHAPITRE11
Pour passer sa longue nuit, il se lève pour nous
décrire les murs de sa cellule pleins d’inscriptions, traces laissées par
d’autres prisonniers. L’image de l’échafaud crayonnée sur le mur le perturbe.
CHAPITRE12
Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales.
Il découvre les noms de criminels qui ont déjà séjourné dans cette triste
cellule.
CHAPITRE13
Le narrateur- personnage se rappelle d’un événement
particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans le cour de la prison : le
départ des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet événement comme un
vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, le visite des geôliers et
le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. A la
fin du spectacle, il tombe évanoui.
CHAPITRE14
Quand il revient à lui, il se trouve dans
l’infirmerie. D’une fenêtre , il peut observer les forçats partir tristement
sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt la mort que les travaux
forcés.
CHAPITRE15
Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti
un peu de liberté dans l’infirmerie mais voilà qu’il est repris par l’idée de
la mort qu’il pense à s’évader.
CHAPITRE16
Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de
liberté à l’infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu’il a entendu
chanter de sa vois pure, veloutée une chanson en argot.
CHAPITRE17
Il pense encore à s’évader. Il s’imagine déjà en
dehors de la prison dans le port pour s’embarquer vers l’Angleterre mais voilà
qu’un gendarme vient demander son passeport : le rêve est brisé
CHAPITRE18
Il est six heures du matin. Le guichetier entre
dans le cachot. Il demande à notre condamné ce qu’il désire à manger.
CHAPITRE19
Le directeur de la prison vient en personne voir le
condamné. Il se montre doux et gentil. Le jeune comprend que son heure est
arrivée.
CHAPITRE20
Le narrateur pense à son geôlier, à la prison qu’il
trouve partout autour de lui, dans les murs, dans les guichetiers…
CHAPITRE21
Le condamné reçoit deux visites. D’abord celle du
prêtre et puis celle de l’huissier. Ce dernier vient lui annoncer que le
pourvoi est rejeté et que son exécution aura lieu le jour même place de Grève.
Il reviendra le chercher dans une heure.
CHAPITRE22
Le prisonnier est transféré à la Conciergerie. Il
nous conte le voyage et sa discussion avec le prêtre et l’huissier pendant le
trajet. Il se montre peu bavard et parait plutôt pensif. A huit heures trente,
la carriole est déjà devant la Cour.
CHAPITRE23
L’huissier remet le condamné aux mains du
directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec un
condamné à mort qui séjournera dans la même cellule à Bicêtre. Ce dernier, fils
d’un ancien condamné à mort lui raconte son histoire et s’empare de sa
redingote .
CHAPITRE24
Le narrateur est enragé parce que l’autre condamné
lui a pris sa redingote.
CHAPITRE25
Le condamné est transféré dans une autre cellule.
On lui rapporte, sur sa demande une chaise, une table, ce qu’il faut pour
écrire et un lit.
CHAPITRE26
Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite
fille qui restera sans père. Elle sera peut être repoussée, haie à cause de
lui.
CHAPITRE27
Le narrateur se demande comment on pouvait mourir
sur l’échafaud.
CHAPITRE28
Il se rappelle avoir déjà vu une fois monter une
guillotine sur la place de Grève.
CHAPITRE29
Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient
toujours pas. Il estime maintenant que les galères seraient meilleure solution
en attendant qu’un jour arrive la grâce.
CHAPITRE30
Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est
loin d’apprécier sa présence. Ce prêtre parle machinalement et semble peu
touché par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit
délicate et bien garnie, il ne peut manger.
CHAPITRE31
Le narrateur est surpris de voir un homme prendre
les mesures de la cellule. Ironie du sort : la prison va être rénovée dans six
mois.
CHAPITRE32
Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est
un peu brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui après son exécution
pour lui révéler les trois bons numéros gagnants à la loterie . Le condamné
veut profiter de cette demande bizarre : il lui propose de changer ses
vêtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut
s’évader.
CHAPITRE33
Pour oublier son présent, le narrateur passe en
revue ses souvenirs d’enfance et de jeunesse.Il s’arrête longuement sur le
souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il était amoureux et avec qui il a
passé une belle soirée d’été.
CHAPITRE34
Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné
pense à son crime. Entre son passé et son présent, il y a une rivière de sang :
le sang de l’autre ( sa victime) et le sien( le coupable)
CHAPITRE35
Le narrateur pense à toutes ces personnes qui
continuent toujours à vivre le plus normalement au monde.
CHAPITRE36
Il se rappelle ensuite du jour où il est allé voir
la grande cloche (le bourdon) de Notre-Dame (cathédrale à Paris)
CHAPITRE37
Le narrateur décrit brièvement l’hôtel de ville.
CHAPITRE38
Il est une heure le quart. Le condamné éprouve une
violente douleur. Il a mal partout. Il lui reste deux heures quarante cinq à
vivre.
CHAPITRE39
On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas,
que cela passe vite. Le narrateur se demande comment on peut savoir une telle
chose puisque aucun condamné déjà exécuté ne peut l’affirmer.
CHAPITRE40
Le jeune détenu pense au roi. C’est de lui que
viendrait la grâce tant attendue. Sa vie dépend d’une signature. Il espère
toujours.
CHAPITRE41
Le condamné se met dans la tête l’idée qu’il va
bientôt mourir. Il demande un prêtre pour se confesser, un crucifix à baiser
CHAPITRE42
Il se laisse dormir un moment. C’est son dernier
sommeil. Il fait un cauchemar et se réveille frémissant, baigné d’une sueur
froide.
CHAPITRE43
La petite Marie vient rendre visite à son père. Ce
dernier est choqué devant la fraîche et la belle petite fille qui ne le
reconnaît pas. Elle croit que son père est mort. Le jeune condamné perd tout
espoir.
CHAPITRE44
Le détenu a une heure devant lui pour s’habituer à
la mort. La visite de sa fille l’a poussé dans le désespoir.
CHAPITRE45
Il pense au peuple qui viendra assister au «
spectacle » de son exécution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste, il y
a peut-être des têtes qui le suivront , sans le savoir, dans sa fatale
destination.
CHAPITRE46
La petite Marie vient de partir. Le père se demande
s’il a le temps de lui écrire quelques pages. Il cherche à se justifier aux les
yeux de sa fille.
CHAPITRE47
Ce chapitre comporte une note de l’éditeur : les
feuillets qui se rattachent à celui-ci sont perdus ou peut être que le condamné
n’a pas eu le temps de les écrire
CHAPITRE48
Le condamné est dans une chambre de l’hôtel de
ville. A trois heures, on vient l’avertir qu’il est temps. Le bourreau et ses
deux valets, lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le
convoi se dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui
attendent l’exécution.
CHAPITRE49
Le condamné demande sa grâce à cette personne qu’il
croyait juge, commissaire ou magistrat. Il demande, par pitié, qu’on lui donne
cinq minutes pour attendre la grâce. Mais le juge et le bourreau sortent de la
cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espère encore mais voilà qu’on
vient le chercher…
telecharger le resumé DPF
partager ce resume avec tes amie facebook et twitter